tag:blogger.com,1999:blog-8169848260641331074.post4420969876327363290..comments2022-03-24T20:26:38.826+01:00Comments on De la Terre à la Lune: Des surprises stratégiques (2) Le jour des morts-vivantsG.Phttp://www.blogger.com/profile/17757801099841033703noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-8169848260641331074.post-73145198754328278282012-10-09T12:29:28.125+02:002012-10-09T12:29:28.125+02:00Et vous avez bien fait : merci pour ce message et ...Et vous avez bien fait : merci pour ce message et pour votre intérêt. Les quelques éléments développés dans ces "billets de l'été" ont un objectif limité, introductif pourrais-je dire. Mais en effet le but est à terme plus ambitieux. De ce point de vue, je ne manquerai pas de prendre vos conseils de réflexion en compte ! <br /><br />Après quelques jours d'absence, j'ajoute que la suite de ce billet est enfin disponible ici sur ce blog. Il ne s'agit une nouvelle fois que d'offrir une modeste illustration des "inconnus inconnus" et de la Loi de Murphy/Corollaire Finagle sous l'angle de la culture populaire. En souhaitant qu'il soit lui aussi apprécié pour ce qu'il est...<br /><br />Bien à vous,<br /><br />G.PG.Phttps://www.blogger.com/profile/17757801099841033703noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8169848260641331074.post-4208619692159195382012-09-27T13:58:15.536+02:002012-09-27T13:58:15.536+02:00(…me revoilivoilou, suite de mon bla bla)
Ce que ...(…me revoilivoilou, suite de mon bla bla)<br /><br />Ce que je veux mettre en avant, c’est que la majeure part de ces constructions fictives font soudain apparaître chez le protagoniste défenseur (nous) une meilleure compréhension du mode de fonctionnement de l’assaillant (eux).<br />Même l’horreur la plus grande devient soudain rationalisée dans son mécanisme, et on comprend que la croissance géométrique ou exponentielle des pertes obéit à une loi quelconque.<br />Et, paradoxalement, la courbe mathématisée de l’extinction des défenseurs, par ce côté rationnel, comporte une part rassurante, car on a postulé, il y a longtemps, que le pire serait de ne pas savoir.<br /><br />Bon, c’est sûr qu’un film qui vous ficherait les jetons à manifester du danger sans explication ni rationalité ne ferait pas grande recette (et je ne parle pas de la médiocrité de scénari inaboutis ou trop minces, je parle bien du « shock and awe » que procure l’incompréhension totale).<br />Donc nos productions fictives sont limitées par ce critère de pur bon sens commercial. Un film qui ne saurait pas répondre, d’une manière ou d’une autre, à « pourquoi ? » ou au moins à « comment » n’est pas promis à la réussite. Il en existe, mais justement ils n’intéressent que des publics quantitativement marginaux.<br /><br />Donc, foutaise et danger que de continuer à (r)assurer un monde en le fichant en équations et en mécanismes intelligibles.<br />Poussons plus loin votre exercice, et n’hésitons pas à éliminer l’aspect rationel de certaines menaces.<br />« les zombis sont cons, si ils mangent tout le monde, ils feront quoi à la fin ? »<br />Ben, s’ils sont si cons, ils disparaîtront, aussi.<br />Et ils vont le faire : et tout bouffer, et disparaître ensuite.<br />Donc il s’agirait de dégager la stratégie de tout imbécile anthropocentrisme systématique.<br />Le « swarm » entomologique obéira à une forme d’intelligence collective, qui ne mutera pas nécessairement pour faire plaisir au scénariste et à notre fascination de nous-mêmes ; le virus obéira à un mécanisme systémique qui pourra évoluer, mais sans marquer d’intentionalité envers les hôtes et les modes de diffusion ; les supervolcans exploseront et raseront des demi-continents sans avoir la moindre idée de ce qu’est une centrale nucléaire au refroidissement rompu.<br />La stratégie d’opportunité entre également en compte (cf certains billets de S.Taillat).<br /><br />Votre illustration par le zombi pourrait être un excellent pivot entre la stratégie emportant intentionnalité et les stratégies prenant en compte des mécanismes complexes et/ou d’échelle suprahumaine.<br />Le support fictionnel commercial est un bon point de départ.<br />Mais il faudrait l’étoffer, et vraiment ne pas prendre le reflet de la fiction pour une projection stratégiquement suffisante, mutatis mutandis, d’une réalité incertaine.<br />Appliquons un facteur de sécurité : think « awful » and wait for even worse !<br />Dans combien de scénarios j’ai postulé la destruction d’1 ou 2 étages du WTC au pentrite… Le 11 septembre j’ai été frappé de stupeur, et le cyclage médiatique infini n’était pour rien dans cette hébétude : le niveau d’échelle de la destruction dans cet immeuble surpassait mes matrices de projection stratégique.<br /><br />Bon, avec un tel propos, j’ai tout et je n’ai rien dit.<br />Mais je voulais le dire.<br />;)<br />En ce sens, et plus sérieusement, merci d'avoir choisi de permettre les commentaires.<br /><br />Colin./.Colinnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8169848260641331074.post-42031908505735459632012-09-27T13:56:47.041+02:002012-09-27T13:56:47.041+02:00Bonjour,
Votre démarche est excellente car elle p...Bonjour,<br /><br />Votre démarche est excellente car elle permet d’illustrer-aborder, par la projection horrifique-dystopique, les limites :<br />. des écoles de pensée stratégique ;<br />. et des dispositifs de réaction à la crise.<br />Le domaine fictif se prête assez bien à la projection no-limit, puisque c’est une divagation. Toutes les extrapolations y sont possibles, réduisant d’autant la stupeur en cas de surgissement de situation un tant soit peu similaire.<br />Mais.<br />Mais au-delà de cette démarche, sur l’idée d’une similarité-analogie, j’aurais une observation, qui tient sur l’idée de vouloir =retirer des enseignements= de ces situations. Le problème n’est pas qu’elles soient irréalistes, le problème, c’est qu’elles correspondent encore à cet « inconnu connu » si cher à D.Rumsfeld.<br />Un seul exemple : le film, le roman, le truc fictif, déploie une =intrigue=. Et là, à un moment situé au 2/3 du fil conducteur de la « surprise stratégique », badaboum, sur-surprise stratégique, le ressort ! L’ennemi a une tactique, et soudain tout s’éclaire : il pense collectivement, ou alors « il utilise la jungle pour se déplacer », ou encore il suit son capteur olfactif de la glanduline B, il a une boussole de pigeon dans la tête, un détecteur à barbaque dans son génome, un atavisme régional, bref, tout ce que vous voudrez aller retrouver dans 90% de la production fictive.<br /><br />(à suivre, je suis trop bavard…)Colinnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8169848260641331074.post-46605204272941505532012-09-18T10:35:16.207+02:002012-09-18T10:35:16.207+02:00Je cite effectivement Contagion dans le billet, no...Je cite effectivement Contagion dans le billet, notamment pour son optimisme que j'avais analysé ailleurs. Un autre Blockbuster récent utilise le même élément scénaristique pour aboutir à une conclusion toute différente sur la résilience de l'humanité face à un virus, je fais bien sûr référence au dernier remake de la Planète des Singes ! G.Phttps://www.blogger.com/profile/17757801099841033703noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8169848260641331074.post-2806625791207825732012-09-18T09:27:16.856+02:002012-09-18T09:27:16.856+02:00Effectivement je me suis intéressé à un point de d...Effectivement je me suis intéressé à un point de détail.<br />L'allégorie zombie est l'image d'un phénomène si rapide et totale que l'intelligence et l'organisation mise en œuvre par l'humanité est complètement prise de cours sans pouvoir réagir. Ensuite dans les films (je n'ai pas encore lu Word War Z) on parle en général de la réaction d'un petit groupe.<br />On retrouve le principe dans le film "d'épidémie" tel que le moyen "Contagion" de 2011. Qui montre des réactions individuelles et collectives à un problème mondiale pouvant induire au moins la chute de la civilisation par la mort d'un nombre suffisant d'humain.Montaudrannoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8169848260641331074.post-44907654558845108462012-09-17T22:50:04.594+02:002012-09-17T22:50:04.594+02:00Merci pour ce commentaire. L'illogisme que vou...Merci pour ce commentaire. L'illogisme que vous voyez n'est qu'apparent. Il disparaît si l'on tient compte du fait qu'il y a autant de variantes que de récits concernant l'origine, la nature ou la capacité du zombie. <br /><br />Dans l'exemple employé dans le billet, celui développé par Max Brooks dans World War Z, la prolifération zombie est le résultat d'un virus qui ne se transmet que d'homme à homme (ou plutôt de zombie à humain) généralement par morsure. Les zombies peuvent se nourrir d'animaux, poissons, etc. mais ils agissent ainsi seulement par défaut. Il y a aussi une relation entre la lenteur relative du zombie et la durée d'incubation du virus : aussi, à moins d'être prise en piège d'une foule zombifiée, la victime d'une morsure peut facilement s'échapper ; elle cède au virus quelques jours plus tard et peut à son tour surprendre les humains qui l'entourent et qui ignorent tout de son état réel. <br /><br />Tout cela importe cependant peu du point de vue de la thèse développée, celle selon laquelle l'allégorie zombie fait sens dans notre monde actuel : le récit fictionnel écrit au futur proche permet de mettre en lumière l'environnement socio-politique dans lequel nous évoluons. On peut évidemment critiquer... la suite dans quelques jours ! ;)<br /><br />Bien cordialement,G.Phttps://www.blogger.com/profile/17757801099841033703noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8169848260641331074.post-5999755427925529692012-09-17T12:01:18.833+02:002012-09-17T12:01:18.833+02:00En fait les 3 postulats "zombi" me sembl...En fait les 3 postulats "zombi" me semble illogique pour une dissémination de la maladie.<br />En effet si le zombie a tendance à dévorer les humains ils suppriment le potentiel. Dans "28 heures après" on a un cas plus logique les zombies cherchent juste à contaminer les non-zombie via des morsures ou expectorations. Ce qui expliquerait une "explosion exponentielle" des cas. De plus dans le film la maladie zombie semble profiter de réservoir animaux (un corbeau contamine un humain).Montaudrannoreply@blogger.com