Sauf que Juno ne part pas seule : outre la palette d’instruments scientifiques nécessaire pour conduire à bien son objectif, elle est également accompagnée de trois figurines LEGO représentant :
- le dieu romain Jupiter, seigneur de l’Olympe et reconnaissable à l’éclair qu’il tient dans la main et qui lui permet d’appeler les nuages pour mieux cacher ses infidélités.
- sa femme, la déesse Junon, capable de discerner la nature vraie de Jupiter, depuis le Mont Olympe et à travers les nuées. La loupe, symbole de la recherche de la vérité, rappelle la mission de la sonde dont le but est de dévoiler les secrets de la géante gazeuse.
- enfin, l’inventeur du télescope et le premier à avoir découvert les quatre plus grands satellites du système jovien, l’italien Galileo.
Cette cargaison a certainement de quoi surprendre. Y compris pour ceux qui, parmi nous, gardent un souvenir nostalgique des briques de leur enfance. Pourtant, ce n’est pas la première fois que la NASA et la firme LEGO ont l’occasion de travailler ensemble.
Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du Bricks in Space project, un programme développé dans le but d’inspirer les enfants en leur donnant le goût de l’exploration spatiale, de la science, de la technologie et des mathématiques.
Ainsi, les parents attentifs n’auront certainement pas manqué de remarquer la présence de LEGO à bord de missions STS-133 et 134 en 2010 et 2011, de même qu’à bord de la Station spatiale internationale.
Notez que le modèle ISS est unique : sa construction ne peut être achevée qu’en situation d’impesanteur. Mais rassurez-vous, le choix reste large : il existe plus de 30 modèles différents.
Ce billet peut sembler anecdotique. Et assurément, il l’est. Pour autant, on retrouve aussi ici le « principe préalable » n°2 de la stratégie spatiale chère à Jean-Luc Lefebvre, à savoir « Entretenir une culture imaginaire tournée vers les étoiles ».
Si les Agences spatiales nationales, à l’image de la NASA ou du CNES, s’efforcent d’attirer les plus jeunes, c’est parce que « la génération que l'on fait rêver aujourd'hui réalisera de grandes choses demain » (p. 235).
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