Preuve si l’en est, « alunir » et « alunissage »
constituent autant de termes qui, bien que parfois employés, n’en sont pas
moins incorrects. « Atterrir » signifiant « se poser sur la
terre », c'est-à-dire le sol et non la planète Terre, il nous faut
convenir que quel que soit l’astre, qu’il s’agisse de la Lune, de Mars ou de
Phobos, l’atterrissage est toujours la méthode employée.
Encore que l’amerrissage soit également utilisé. Il est vrai
que les missions lunaires s’effectuent souvent en pleine mer (… de la tranquillité)
ou au milieu de l’océan (… des tempêtes).
Le terme renvoie néanmoins aussi au « splash-down » des capsules
américaines (ou internationales pour reprendre l’exemple décrit dans un livre qui nous
passionne beaucoup ici) de retour de mission.
Mettre la conquête spatiale en mot, c’est ce que tente de
faire France Terme.
C’est ainsi que le mot « lanceur » désigne un « véhicule
aérospatial autopropulsé capable de placer une charge utile dans l’espace »
(« launcher », « launching vehicle ») et que la « géolocalisation
par satellite » constitue à la fois l’abrégé du système américain GPS (« Global
Positioning System ») et la « détermination de la position d’un point
à la surface ou au voisinage de la Terre, par traitement des signaux radioélectriques
en provenance de plusieurs satellites artificiels, reçus en ce point ».
D’autres exemples aérospatiaux sont disponibles ici. Pour en savoir plus sur la commission générale de terminologie et de néologie, la vidéo suivante est également consultable :
D’autres exemples aérospatiaux sont disponibles ici. Pour en savoir plus sur la commission générale de terminologie et de néologie, la vidéo suivante est également consultable :
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