Le drame déclenché par l’échec
du lanceur russe Soyouz l’été dernier – moins d’un mois après le dernier
vol de la navette
spatiale – est désormais fini. Même si un vaisseau cargo Progress
est déjà allé ravitailler l’ISS avec succès, cette relève
humaine, assurée le 14 novembre par une fusée Soyouz, a soulagé tout le
monde.
C’est d’autant plus vrai si l’on se rappelle les images du Soyouz
guyanais décollant, lui, depuis l’équateur. Autre comparaison utile :
rappelons, avec Christian
Morel, que l’accident de la navette Challenger
est dû à un problème de joints des fusées d’appoint dont le bon fonctionnement
a été empêché par les très basses températures – absurdement non prévues par
les ingénieurs – de la nuit précédant le lancement.
Enfin, pour ceux qui n’auront pas vu la vidéo, je rappelle que
les trois astronautes étaient accompagnés par un étrange Red Bird fièrement exhibé par la NASA (« Hey @AngryBirds Red Bird, we knew we'd get you to space one way or another. Looked like a great launch »). Certainement un indicateur précieux du passage à l’impesanteur,
si ce n’est un nouveau symbole d’une « culture
imaginaire tournée vers les étoiles ».
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