vendredi 16 septembre 2011

Trouvé « Tatooine » nous avons !

%22Star+Wars%22+%3a+Tatooine+existe+vraiment+!
Lire ici.
Dans Star Wars, épisode IV : Un Nouvel Espoir, le jeune héros Luke Skywalker contemple le double coucher de soleil de sa planète natale… le tout, sur un fond de musique devenu fameux et qui n’a fait que rendre la scène encore plus extraordinaire !
A real-life Tatooine planet with two suns was discovered by NASA's Kepler telescope.
Ici.
Or désormais nous savons où se trouve cette planète. Après les planètes de type Arrakis, le télescope Kepler de la NASA vient de découvrir un monde similaire à celui créé par George Lucas en 1977, appelé Kepler-16b. Les astronomes à l’origine de la découverte n’ont en effet pas tardé à faire le rapprochement lorsqu’ils ont compris qu’ils avaient affaire à une exo-planète tournant autour d’une étoile binaire. Pour autant, la comparaison s’arrête là : la planète est inhabitable ; faite de gaz, elle est aussi extrêmement froide.

Reste que Kepler-16b n’est pas unique dans l’univers. L’avenir nous réserve certainement d’autres exemples de « Tatooine », y compris des planètes rocheuses susceptibles d’accueillir la vie. C’est d’autant plus vrai que le nombre d’exo-planètes ne cesse de grandir : 50 de plus cette semaine, dont 16 super-Terres, si l’on en croit les scientifiques de l’Observatoire européen de l’ESO au Chili. Ce qui porte la récolte à près de 600 exo-planètes connues aujourd’hui. A noter que la première exo-planète a été détectée en 1995 à l’Observatoire de Haute Provence et que 155 planètes extrasolaires étaient déjà connues en 2005.
Après les figurines LEGO, cette découverte  préparée plusieurs jours à l'avance sur internet  montre que la NASA poursuit son plan de communication dans le domaine du cinéma aussi. Encore une confirmation du principe stratégique selon lequel une puissance spatiale digne de ce nom doit savoir « entretenir une culture imaginaire tournée vers les étoiles ». Mais ces découvertes – les exo-planètes – peuvent aussi se rapporter, plus généralement, à la « connaissance de la situation spatiale » (SSA). Du moins telle que définie par l’UE, à savoir non pas tant d’un point de vue humain et militaire qu’astronomique et spatial : les astéroïdes, les tempêtes solaires, etc. Bref, aucun doute, il nous faudra revenir sur cette dernière notion, lui-même un principe stratégique préalable important !
… à suivre.

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